Vendredi 9 Novembre :
AG à 12h30 : la grève, l’occupation et le blocage sont revotés (465 votes pour et 250 votes contre le blocage) ainsi que les revendications :
- L’abrogation de
- L’arrêt du processus de fusion entre les trois universités d’Aix/Marseille.
- Le réengagement financier de l’état dans les universités
- L’augmentation du nombre de postes au CAPES
Par ailleurs l’AG appelle à participer aux journées d’actions du 14 et 20 novembre avec les cheminots et les salariés du public pour porter nos revendications dans la rue et réaffirmer notre volonté de défendre le service public.
La journée semble bien partie mais dans l’après-midi, la présidence de l’université, qui négocie à chaque conseil d’administration les formalités d’application de la loi LRU, nous menace d’intervention policière pour nous déloger de nos propres locaux, en prétextant des raisons de sécurité qui n’ont jamais été réunies à la faculté de lettres d’Aix-en-Provence depuis sa construction. Elle tente de décrédibiliser la lutte des étudiants.
Malgré tout, les étudiants décident de suivre les décisions de l’AG et, le soir venu, occupent la fac. C’est finalement plus tard dans la soirée qu’une quinzaine de fourgons de CRS vont faire sortir de force les 80 étudiants de la faculté !
Tout le monde s’indigne : en effet c’est la première fois dans l’histoire de la fac que les forces de l’ordre interviennent sur ce campus ! Même pendant les grèves de 68 ou de 95 elles n’étaient pas intervenues !
A partir de ce moment, le président de l’université (qui a décidé cette intervention unilatéralement) décide la fermeture administrative du bâtiment Schuman de l’Université de Provence…