vendredi 16 novembre 2007
La journée du 7 novembre en image!
Après l'Assemblée générale les étudiants s'organisent pour construire les barrages de tables et de chaises qui empechent les cours de se tenir.
Le barrage filtrant oblige les étudiants à passer par une seule entrée. Il est plus facile de tous les informer de l'organisation d'une Assemblée générale pour 12h30.
Barrage filtrant et A.G. du 7 Novembre
Aujourd'hui, lundi 5 novembre,
Malgré l'annonce de réouverture de la faculté de lettres, faite le mardi 30 octobre, le site Schuman de l'université Aix/Marseille 1 est resté fermé sur ordre du président.
Par manque d'informations, les étudiants et enseignants se sont présentés nombreux aux grilles fermées du site. Le prétexte d'atteinte à la sécurité allégué initialement pour cette fermeture, nous apparait comme une manoeuvre de la présidence pour monter les uns contre les autres, les acteurs de la faculté.
Sur convocation du président, une réunion enseignants, chercheurs, personnels s'est tenu au site Marseille Saint-Charles dans le but de dresser les salariés de l'université contre les étudiants. Une Assemblée générale des étudiants d'une centaine de personnes s'est déroulé sur le site Saint-Charles peu après cette "réunion de crise". Il a été adopté :
- Abrogation de la LRU
- Réengagement financier massif de l'état dans l'université
Les étudiants de la faculté de lettres d'Aix-en-Provence, mobilisés contre la LRU, organisent une assemblée générale demain, mardi 6 novembre à 12h30 pour débattre et organiser la suite du mouvement. L'assemblée générale se tiendra quelque soit la décision effective de réouverture ou non du site, prise demain matin. Nous invitons la presse à cette assemblée générale.
La commission presse mandatée par l'Assemblée générale des étudiants de la faculté de lettres d'Aix-en-Provence.
Le blocage : une aubaine pour les études!
Quand des étudiants décident de bloquer leur université, on entend souvent dire que « les blocages empêchent les étudiants d'étudier », avec toutes les conséquences catastrophiques que cela peut avoir sur la suite des études. Assertion pour le moins étonnante pour quiconque sait ce que signifie étudier à l'université.
(*) A contrario, au cours de l'année « normale », il y a une inégalité flagrante entre ceux qui peuvent assister aux cours et ceux qui ne le peuvent pas toujours - les étudiants obligés de travailler à coté de leurs études par exemple. Remarquons que cette inégalité est justement souvent dénoncée par les bloqueurs. D'ailleurs l'arrêt du fonctionnement de l'université permet à l'étudiant d'avoir aussi du temps pour s'intéresser à l'actualité sociale, en particulier celle de l'université, puisque celle-ci semble tenir tellement à coeur des anti-bloqueurs.
(**) On entend souvent que les bloqueurs bloquent car ça serait des fainéants qui trouvent un prétexte pour ne plus aller en cours. Or un blocage nécessite de passer la journée entière à l'université, plusieurs jours de suite, dès 7h30 le matin voire moins. Beaucoup d'étudiants peuvent-ils se vanter d'une telle présence à l'université ?
Un enseignant-chercheur à l'université
Communiqué de l'intersyndicale
Les organisations syndicales s’insurgent contre l’attitude de la présidence de l’Université de Provence.
Rappelons les faits : mardi 30 octobre, à la suite d’incidents survenus lors d’une action d’information des étudiants, la direction prend unilatéralement la décision de fermer le site Schuman jusqu’à nouvel ordre. Répondant à la convocation du Président, les responsables des organisations syndicales se déclarent unanimement opposés à la fermeture du site, qu’ils qualifient d’erreur. Malgré cela, le Président maintient sa décision.
Il est par ailleurs convenu d’une seconde réunion avec les responsables syndicaux lundi 05 novembre au centre Schuman, à 7h30, afin de débattre de la réouverture immédiate du site, ainsi que d’une assemblée générale des personnels, convoquée ultérieurement par la présidence.
Or, bien qu’aucun événement nouveau n’ait depuis mardi instauré une quelconque urgence, la direction de l’Université décide de modifier ces dispositions, sans en avertir officiellement les organisations syndicales. C’est par des fuites (un courriel d’un directeur d’UFR aux enseignants de cette UFR) que nous apprenons qu’une AG est convoquée par la présidence sur le site de Saint-Charles, lundi 5 novembre – le site Schuman demeurant donc fermé ce jour-là. Et ce n’est que vendredi à 14H30, que la présidence informe finalement les organisations syndicales, par un appel téléphonique à leurs secrétaires, que la réunion direction-syndicats aura lieu à Saint-Charles à 9h et l’assemblée générale à 10h30. La direction annonce son intention de convoquer officiellement l’AG dans la soirée de vendredi par le biais du site internet de l’Université (à l’heure où nous rédigeons ce communiqué, l’information n’est toujours pas passée). Elle demande par ailleurs aux syndicats de relayer l’information.
Nous nous élevons avec force contre ces mesures qui s’apparentent à une vulgaire manipulation, de même que contre le lock out du centre Schuman, que les incidents de mardi matin ne justifiaient aucunement.
Il s’agit d’une véritable provocation, consistant à faire croire, en arguant de quelques débordements individuels, que les étudiants sont des fauteurs de troubles qui menacent l’ordre et la sérénité de l’Université. L’avenir de notre université, comme celui de toutes les universités de France, ne pourra se décider sans la participation des étudiants, les premiers concernés, qui ont par ailleurs montré dans le passé leur sens des responsabilités.
Nous rappelons enfin qu’il n’y a pas d’autre situation de crise à l’Université de Provence que la crise de l’université en général, crise qu’aggrave la loi dite « LRU », et qu’il faut s’attendre vraisemblablement à un mouvement des personnels et des étudiants contre cette loi, comme c’est déjà le cas dans d’autres établissements.
Nous sommes favorables à toute initiative destinée à rendre le débat plus démocratique. Si le président de l’Université souhaite convoquer une AG, nous l’invitons à le faire de manière publique, dans la transparence et sans chercher à en écarter qui que ce soit par des manœuvres visant à restreindre l’information. Nous l’invitons par ailleurs à mettre à l’ordre du jour de cette AG la question qui constitue le véritable enjeu de la période actuelle pour l’université : la loi « LRU » et la fusion des trois universités – l’ordre du jour n’étant toujours pas annoncé, on voit mal comment la question de l’organisation et de la légitimité des mobilisations pourrait en en être un.
L’attitude de la direction, provocatrice, révèle aussi une grave défiance vis-à-vis des étudiants, voire des organisations représentatives des personnels et des étudiants, et le choix de solutions manœuvrières plutôt que l’instauration d’un débat respectueux et responsable. Nous tenons d'ores et déjà la direction pour responsable des conséquences que ces solutions pourraient avoir. Ces mesures, qui confirment une interprétation abusive des incidents de mardi, portent tort aux étudiants en les privant d’enseignement et en bafouant leurs droits. Nous redemandons l’ouverture sans attendre du site Schuman, nous nous élevons contre le rôle que la direction veut nous faire assumer et nous réaffirmons notre droit d’appeler à des AG de manière publique et démocratique.
Aix, samedi 3 novembre, 9H30
L’intersyndicale du Centre d’Aix : SNESUP-FSU, UNSA Éducation, FERC-SUP CGT
mardi 6 novembre 2007
Mardi 6 Novemebre, Aix U1, A.G. à 900 étudiants
Les étudiants de l'université d'aix en provence se sont réunis à 900 dans le grand hall afin de participer à une assemblée générale (la quatrième depuis la rentrée 2007).
Les étudiants ont principalement voté un barrage filtrant pour le matin du mercredi 7 Novembre afin d'avoir une assemblée générale massive pour 12h30.
Réunion à Saint Charles Lundi 4 Novembre
Le président est celui au centre avec la veste grise.
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